Partie 1 : L'étude des allures

L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies.

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Partie 2 : Méthode de a vers z

Partie 2Une méthode basée sur la diversité et qui s'adresse à tout passionné, quelque soit sa discipline.

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Partie 3 : Etudes diverses

Partie 3L'AEC se penche sur un sujet, une polémique, un auteur, ou un thème de l'équitation classique.

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Trot d'Ecole - André Poot et Saudade

Croquis

Le trot d’Ecole, allure artificielle graduellement acquise par un dressage patient et méticuleux, n’est rien d’autre que la clé du TROT, c'est un trot rassemblé stylisé.

L'apogée du rassembler au trot, son allongement aussi bien que le passage deviennent bien moins compliqués pour un cheval initié au trot d’Ecole.

 

N le cheval se soutient par lui-même, utilisant les muscles releveurs de son encolure ; la nuque est le point haut en étirement vers l’avant
G « r »étant la résultante entre le relevé et l’étirement

le garrot est sorti et s’étire vers l’avant

« r » étant la résultante entre le relevé et l’étirement

R la flexion du rein détermine le bon mécanisme de l’arrière-main
Q la queue portée vers le bas dans l’axe médian et sans fouaillement est signe d’une mécanique bien lubrifiée
C1/C2  montrent la bonne ouverture des compas avant et arrière et par là-même leur bonne synchronisation
E bonne sortie d’épaule

« r »étant la résultante entre le relevé et l’extension

Un geste dans la rondeur

D le bas de l’encolure ne présente aucune résistance, pas de « gorge de pigeon »

Les muscles renverseurs de l’encolure ne présentent aucun antagonisme envers l’équilibre général

 

Principal objectif du croquis :

Montrer une mécanique bien lubrifiée, un cheval qui « roule » sans effort apparent, en toute décontraction physique et mentale.

 

 

L’image ci-dessus donne une idée précise des principales conditions requises au trot d’Ecole.

Le cavalier ne devrait pas incliner la tête vers l’avant, ne fusse que par souci de décontraction de la nuque et d’une position élégante.

Souvent, ce genre de négligence peut nuire à un équilibre tellement précaire.

 

Dans le cheminement vers le passage, le trot d’Ecole doit gagner en ENERGIE et en CADENCE sans perte de calme et de décontraction. Le temps de suspension, quant à lui, doit rester bien perceptible.

Le piaffer issu du trot d’école est une opération plus délicate qui consiste à réduire graduellement la vitesse jusqu’au point zéro sans pour autant perdre une seule des qualités qui régissent le trot d’Ecole. Seul un cavalier capable d’alterner l’opposition des épaules aux hanches et des hanches aux épaules atteindra le piaffer flexible.

Le piaffer obtenu à partir de l’arrêt ou du pas est souvent de moins bonne qualité par rapport à la flexibilité, qualité absolument nécessaire dans les transitions piaffer/passage et passage/piaffer.

Le Trot d’Ecole est un « must » dans l’étude du trot. 

 Lire : Le cheval "sur la main" au trot d'Ecole

 

Le cheval abaisse les hanches et se propule dans une amplitude énergique.

Cheval aux doubles longes. Belle énergie. Allure diagonalisée.