Partie 1 : L'étude des allures

L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies.

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Partie 2 : Méthode de a vers z

Partie 2Une méthode basée sur la diversité et qui s'adresse à tout passionné, quelque soit sa discipline.

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Partie 3 : Etudes diverses

Partie 3L'AEC se penche sur un sujet, une polémique, un auteur, ou un thème de l'équitation classique.

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Le reculer : une allure à part.

Le reculer, ce mouvement rétrograde caractérisé par des battues diagonales successives est une allure en soi ; c’est une sorte de pas compté à reculons avec des battues diagonales séparées par un poser quadripédal. Ce mécanisme implique un abaissement de la croupe apparenté au rassembler, pour ne pas dire qu’il s’agit bel et bien d’un rassembler.

Le reculer classique et donc correct, demande : entendement, flexibilité et perméabilité. Ces qualités ne peuvent être acquises que graduellement dans le temps.

Le reculer est à classer parmi les exercices difficiles.

Le dresseur averti le sait : le cheminement est long avant qu’un cheval ne multiplie de bon gré le nombre de foulées sur les courbes et les lignes droites.

Demandé de manière précoce dans les petites reprises, le reculer n’est qu’un camouflet, une sorte de marche arrière dépourvue de justesse laissée à l’appréciation des juges. Paradoxalement, ce même exercice est négligé dans les reprises de haut niveau.

A quand le huit de chiffre au reculer dans un grand prix ?

On peut imaginer le massacre !