Partie 1 : L'étude des allures

L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies.

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Partie 2 : Méthode de a vers z

Partie 2Une méthode basée sur la diversité et qui s'adresse à tout passionné, quelque soit sa discipline.

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Partie 3 : Etudes diverses

Partie 3L'AEC se penche sur un sujet, une polémique, un auteur, ou un thème de l'équitation classique.

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1. Le pas est une allure marchée, dans laquelle les pieds du cheval se posent l'un après l'autre en "quatre temps" bien marqués et maintenus dans tout le travail au pas.

2. Lorsque les battues de l'antérieur et du postérieur d'un même côté se rapprochent, le pas tend à devenir un mouvement presque latéral. Cette irrégularité, qui peut aller jusqu'à l'amble, est une grave détérioration de l'allure.

3. C'est à l'allure "du pas" que les imperfections du dressage se font le mieux sentir. C'est aussi la raison pour laquelle il ne peut être demandé à un cheval au pas d'être dans la "mise en main" qu'en fonction de son degré d'entraînement. Un rassembler trop hâtif altère non seulement le pas rassemblé mais aussi le pas moyen et le pas allongé.

4. On distingue: le pas rassemblé, le pas moyen, le pas allongé et le pas libre.

4.1. Le pas rassemblé. Le cheval, restant "dans la main", se porte résolument en avant, l'encolure relevée et arrondie, et montrant clairement qu'il se soutient de luimême. La direction de la tête s'approchant de la verticale, un contact moelleux est maintenu avec la bouche. Les membres postérieurs s'engagent avec un bon jeu des jarrets. L'allure du cheval reste "marchée" et énergique, avec une succession régulière du poser des membres. Chaque foulée couvre moins de terrain qu'au pas moyen, elle est plus élevée, du fait que chaque articulation fléchit davantage et que le cheval se soutient clairement. Le pas rassemblé est plus court que le pas moyen, afin de ne pas devenir précipité ou irrégulier, mais il est plus actif.

4.2. Le pas moyen. C'est un pas franc, régulier et aisé avec une amplitude moyenne. Le cheval, restant "dans la main", marche énergiquement, mais avec calme, d'un pas égal et délibéré, les sabots postérieurs se posant en avant des empreintes des sabots antérieurs. Le cavalier garde un contact léger, moelleux et constant avec la bouche de son cheval.

4.3. Le pas allongé. Au pas allongé le cheval couvre le plus de terrain possible, sans précipitation et sans altération de la régularité des battues. Les sabots postérieurs se posent très nettement en avant des empreintes des sabots antérieurs. Le cavalier laisse son cheval étendre son encolure et avancer sa tête sans toutefois perdre le contact de la bouche.

4.4. Le pas libre. Le pas libre est une allure de repos dans laquelle on donne au cheval l'entière liberté d'abaisser sa tête et d'étendre son encolure.

 


 

Dans l’article 403  de la F.E.I. le pas ne peut pas être autre chose qu’une « allure à 4 temps bien marqués » …

Par parenthèse, certains auteurs plus nuancés estiment utiles d’autres formes de pas comme : « le pas d’Ecole », « le pas diagonalisé », « le pas espagnol »…

Selon la F.E.I., « au pas rassemblé, le cheval doit présenter une encolure relevée et arrondie en montrant clairement qu’il se soutient de lui-même »…   « La tête s’approchant de la verticale » … « un contact moelleux est maintenu avec la bouche ».

Au pas allongé, le cavalier « laisse son cheval étendre l’encolure et avancer sa tête, sans perdre le contact de la bouche ».

En clair, ceci signifie qu’un cheval allongeant son pas sur abandon des rênes ne peut pas être favorablement noté.

Le pas allongé confondu avec le pas libre est une erreur, le pas libre étant par définition une action de détente et d’affaissement dans le bon sens du terme.