Partie 1 : L'étude des allures

L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies.

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Partie 2 : Méthode de a vers z

Partie 2Une méthode basée sur la diversité et qui s'adresse à tout passionné, quelque soit sa discipline.

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Partie 3 : Etudes diverses

Partie 3L'AEC se penche sur un sujet, une polémique, un auteur, ou un thème de l'équitation classique.

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Réflexions : l'utilisation de la bride, avantages et inconvénients

 

On ne peut qu’approuver sans restriction les propos de Jehan Plouvier (Facebook) :

« Malheureusement pour de nombreux équitants, qui dit bride pense frein à main !

Quelle meilleure combinaison d'embouchures que la bride ? La bride, lorsque l'on connaît les effets des deux mors, qu'on sait s'en servir et que l'on est en mesure de l'utiliser correctement, grâce à la possession d'une parfaite assiette, est le meilleur des décontractants.

J'insiste cependant sur ce point, que le mors dans la bouche du cheval ne lui cause pas plus de douleur que l'anneau dans le nez du taureau... tant que personne n'y touche ; si l'on tire, tout change ; aussi faut-il ne pas tirer. Il n'y a qu'une seule raison qui empêche le cheval de supporter l'embouchure dure, c'est la main du cavalier maladroit ; sans la main, le mors n'est plus rien, ou presque rien ; avec la main, il peut varier de l'instrument de précision à l'instrument de torture. »

 

Un rien désuet à l’heure actuelle mais très apprécié par notre groupe de jeunes cavaliers il y a …plus de 40 ans, ce précurseur d’un simulateur moderne installé dans le club-house de l’époque :  chacun s’y essayait quasi quotidiennement durant les stages et assimilait petit à petit cette dextérité tellement particulière à l’emploi des doubles rênes…Epoque révolue où chacun avait à cœur d’obtenir le privilège de monter en bride en gardant la bouche de son cheval fraiche, moelleuse : les barres devaient être sensibles à la moindre sollicitation sans jamais être blessées !

 

Sans recherche ni étude mais seulement par principe, la masse équestre beugle qu’il faut jeter à la poubelle la bride, la cravache, les éperons…Ne serait-ce pas les iconoclastes et les « pseudo-pédagogues » qu’il y faudrait précipiter ?

 

Le mors de bride doit être utilisé comme « AGENT DE DECONTRACTION » or que le mors de filet doit s’adresser à L’ÉQUILIBRE ; l’utilisation simultanée des deux mors est une faute absolue ; seul un cavalier doté de fixité et de décontraction sera capable d’utiliser les deux mors à bon escient, c’est-à-dire en dissociant les effets (décontraction et équilibre).

 

Trouvez-vous un bon professeur capable de vous expliquer le bien-fondé de la bride, armez-vous de patience et développez votre tact équestre avant de jeter l’opprobre sur un enrênement dont vous ignorez les vertus ! 

 

André Poot.