Partie 1 : L'étude des allures

L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies.

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Partie 2 : Méthode de a vers z

Partie 2Une méthode basée sur la diversité et qui s'adresse à tout passionné, quelque soit sa discipline.

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Partie 3 : Etudes diverses

Partie 3L'AEC se penche sur un sujet, une polémique, un auteur, ou un thème de l'équitation classique.

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Le mot "impulsion", du latin "impulsio" : de "impullere" : "pousser vers"...

Le dictionnaire donne plusieurs définitions du terme mais semble ignorer son sens équestre...

Chacun l’exprime à sa façon mais, sans exception aucune, les auteurs attirent l’attention sur l’importance extrême de l’impulsion.

"Le cavalier doit toujours avoir présente à l’esprit l’impuissance à laquelle il est réduit aussitôt que l’impulsion disparaît". (Général de Carpentry)

Et du même auteur :" l’impulsion forme la base de toutes les leçons qui peuvent être données au cheval."


L’impulsion est l’essence même du mouvement…

"…plus d’impulsion, plus de cheval." (Général L’Hotte)


"Avec un cheval froid, la meilleure conformation est inutile parce qu’inanimée." (Michel Henriquet)

…qui cite Simon d’Athènes ": l’art équestre ne s’accommode pas plus que la danse de la stimulation au fouet et à l’aiguillon."


"Vos jambes doivent intervenir chaque fois qu’il y a un risque de perte d’impulsion." (Nuno Oliveira)


"Plus la main aura d’emprise sur le cheval et plus l’impulsion pourra être développée". (Commandant J. de Salins) 


Mais l’interprétation de Diogo de Bragance, aussi originale que géniale, doit tout particulièrement éveiller notre attention :

"Il pourra paraître étrange que nous utilisions comme titre « la flexibilité » et non « l’impulsion » mais, comme nous l’avons dit, cette seconde qualité doit dériver de la première.

…C’est relativement à la flexibilité du dos que l’on distingue le cheval « qui marche avec son dos de celui qui marche avec ses jambes.»" (Diogo de Bragance)


Tous les chevaux n’ont pas la conformation pour donner facilement une haute impulsion. C’est au cavaliers qu’il incombe d’amener leurs élèves à livrer le meilleur d’eux-mêmes.

Malheureusement rares, très rares, sont les cavaliers capables d’obtenir la juste et haute impulsion de leurs chevaux tant elle est difficile à créer et à entretenir sans erreurs ni dégâts.

Ne pas rechercher l’impulsion revient à se résoudre à pratiquer une petite équitation morne, triste et sans âme. 


PETITE IMPULSION – PETITE EQUITATION – PETIT CAVALIER

Mais attention, la vouloir à tout prix sans discernement amène le désordre, la rébellion, voire l’acculement.

Sentir le moment où le cheval devient apte à libérer calmement et souplement vers l’avant toute sa puissance, seul le cavalier pourvu de tact et de savoir-faire en sera capable.

Seul celui qui aura atteint le discernement, le dépassement de lui-même pourra provoquer cette activité bouillonnante dans des allures lentes, souples et équilibrées. Il saura par hypothèse discerner très vite le manque de rectitude, d’équilibre et toutes les faiblesses qui engendreraient une mauvaise distribution de l’impulsion.

L’impulsion, clef de voûte de l’équitation, exige chez le cheval l’épanouissement de ses qualités physiques et mentales et chez le cavalier beaucoup de tact et une très bonne connaissance des choses de l’Equitation.

On ne pourra jamais exiger d’un cheval une grande impulsion s’il n’y a pas été préparé très sérieusement par des exercices variés et fréquents de gymnastique destinés à le muscler, l’assouplir et le géométriser.

L’impulsion  est intimement liée à l’ENTRAINEMENT rationnel du cheval et par conséquent aux connaissances, au tact et au savoir-faire du cavalier.