Partie 1 : L'étude des allures

L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies.

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Partie 2 : Méthode de a vers z

Partie 2Une méthode basée sur la diversité et qui s'adresse à tout passionné, quelque soit sa discipline.

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Partie 3 : Etudes diverses

Partie 3L'AEC se penche sur un sujet, une polémique, un auteur, ou un thème de l'équitation classique.

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A ce sujet, deux auteurs d’une même école dont les œuvres ne sont généralement pas dépourvues d’intérêt présentent une divergence de vue.

Dans « Vers une équitation totale » Jean-Claude Racinet écrit : « élévation de l’encolure et du garrot créent l’engagement du bassin, mais dans ce cas, pas d’abaissement des hanches ».

Dans « La vérité sur l’équilibre » Dominique Ollivier se montre beaucoup plus conciliant. Il écrit : « Professeur au piaffer illustre à merveille la constance de l’équilibre des chevaux de l’école française. » Là encore, le polygone d’harmonie localise avec une assez bonne précision l’articulation coxo-fémorale. La main de bride est à sa place et, même si la jambe du Général Decarpentry ne descend pas plus bas, elle est là où elle doit être.

A quel Saint fallait-il se vouer ?

 

L’analyse un peu sévère n’est pas une atteinte à la mémoire ou à la compétence du Général, mais au contraire une occasion de lui rendre justice.

Il faut savoir que dans l’auto-analyse des photographies illustrant son ouvrage «  piaffer, passage » JAMAIS l’auteur ne prétend avoir atteint la perfection dans un seul de ses airs difficiles.

Il n’hésite pas à critiquer la position du cavalier et avoue quelque maladresse dans l’emploi des aides.

Pourquoi dés lors cette obstination de beaucoup à vouloir immortaliser un modèle illustrant l’Equitation française de Légèreté ? Il n’est pas juste d’en avoir fait une idole malgré lui pour finalement arriver à « l’oublier » à la faveur d’une image plus proche de l’Idéal…où pour en revenir à François Robichon de la Guérinière.

En plus qu’il est et reste l’un des piliers de la littérature équestre, Albert Decarpentry révèle sa sincérité et sa modestie. Il nous le prouve non seulement par son autocritique dans « piaffer, passage », mais plus encore dans les propos empreints d’humilité qu’il adresse à Etienne Beudant : ...

« Permettez-moi de bien préciser deux sens différents du même mot : Ecuyer – Dans son véritable sens, l’écuyer est un virtuose de l’art équestre, un artiste joignant à toutes les connaissances théoriques de son art une technique impeccable et la « maestria » dans l’exécution. Je vous considère donc comme un écuyer éminent, et j’arrête de suite votre protestation, il s’agit d’une définition et non d’une flagornerie. Je suis rempli d’admiration par l’énumération de tout ce que vous obtenez de vos chevaux et que je n’oserai certainement jamais demander aux miens. –Au sens de l’Ecole de cavalerie, Ecuyer veut dire « instructeur d’équitation », et c’est seulement dans ce sens que je suis un écuyer. Je suis par-dessus tout un « pion » de l’enseignement équestre, une manière de « frère ignorantin » de l’équitation. J’ai toutes les peines du monde à obtenir de mes chevaux la légèreté aux trois allures et je crois fort que je n’y arriverais certainement pas sans passer par la longue filière de tous les assouplissements locaux, méthodiquement gradués et patiemment suivis. Votre virtuosité vous permet de vous en passer et je ne vous en admire que davantage. Par exemple, je me permets de croire qu’il serait extrêmement dangereux pour la moyenne des cavaliers d’en faire autant, ainsi que vous en semblez en envisager la possibilité... »

Grâce aux outils de retouches d'image, nous nous sommes amusés à corriger la photo jusqu'à ce qu'on

obtienne un résultat que nous pensons le plus correct possible.

 

Quels sont les défauts que nous avons corrigés ?

- Fouaillement de la queue

- Abaissement de hanches

- Engagement des postérieurs

- Antérieur gauche un peu plus ouvert

- Position du cavalier : assis dans sa selle, jambes sous lui

- Bouche du cheval fermée (pas crispée sur les mors)

- Rênes de brides détendues et filet tendu (pas l'inverse)

 

 

  n : nuque

  g : garrot

  T : tête cavalier

  R : rein cavalier

  q : queue

  m : mors

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant retouches   Après retouches