Cet ouvrage n’est pas une anthologie mais une étude destinée à faire avancer collégialement les choses :

Toute critique positive sera prise en considération, qu’il s’agisse de nous conforter dans notre vision des choses ou de nous adresser quelques objections judicieuses.

Ce sont les autres qui nous construisent en nous remettant sans cesse en question...

Un jour, un randonneur un peu rustre m’a dit platement : "le dressage, ce n’est pas mon truc, c’est un foutoir."

C’était exprimé en termes fort bas mais, sur le fond, pouvait-on lui donner tout-à-fait tort ?

En langage plus fleuri, il aurait pu évoquer le marasme équestre, les luttes de chapelles, les querelles d’Ecoles, les polémiques entre auteurs, les ambiances peu conviviales, le manque évident d’unité de points de vue…

Sans complaisance ni faiblesse, ce site recherche la vérité en s’appuyant sur des données indiscutables universellement reconnues et démontrées par l'image.

Il serait trop facile de diaboliser Baucher (il l’est déjà bien assez), de sanctifier Nuno Oliveira (maintenant qu’il est disparu), de flirter avec la FEI (Autorité toute puissante).

La Vérité par l'Image, « coup de bêche dans la fourmilière » est susceptible d’engendrer quelques réactions épidermiques, tant il est vrai qu’il y sera fait usage d’une arme impitoyable : celle de la comparaison par le biais de textes, d’images, de films... Quiconque précisément ne supporterait pas la comparaison à cause de sa manière de pratiquer ou de penser l’équitation de dressage pourrait réagir avec une certaine animosité. Tant pis ! La recherche de la vérité ne vaut-elle pas quelques ennemis de plus ? Cette étude, en voie de publication, n’est pas tout à fait terminée et surtout ne prétend absolument pas avoir atteint la perfection. C’est pourquoi il est fait appel à tout critique capable d’apporter des éléments de réflexion, soit renforçant son bien fondé, soit lui opposant une saine controverse. Cette étude se fixe pour principal objectif d’attirer l’attention sur les allures justes et harmonieuses et sur les critères universels qui les régissent.

Il interpelle autant les dirigeants de la F.E.I. que les partisans d’une équitation de légèreté ou les authentiques amateurs d’une équitation classique.
Il trouve sa motivation dans une réflexion de Gustave Lebon...

"La connaissance des allures du cheval sera certainement un jour la base de l’équitation courante et de l’équitation dite de haute école.
L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies."

A la mémoire du Commandant François Flammang, mon ancien instructeur, qui sut éveiller en moi le goût de la recherche et de l’analyse et qui m’apprît à ne pas donner tête baissée dans de fausses vérités engendrées par les modes ou les tendances du moment.

Il contribua à me faire découvrir que le rassembler dans la justesse des allures est la clé de l’Art Equestre authentique.

André Poot