1- SANS ENRENEMENT
Ce travail s'effectue dans un rond de longe (espace circulaire gardé dont les dimensions moyennes varient entre 15 et 20 mètres). L'idéal serait une clôture amovible en fonction des exercices demandés et du degré de dressage du cheval. Plus tard, le travail monté pourra avoir lieu dans un rond de longe aux dimensions maximum (20 m de diamètre).
Les exercices doivent se succéder dans un ordre progressif :
- 1. le sens de la marche
- 2. l'allure
- 3. l'immobilité
- 4. les étirements
- 5. le saut en liberté
- 6. la spécialisation
- 7.
L'objectif principal est d'établir une confiance réciproque entre le cavalier et le cheval durant toute l'évolution du travail.
=> Les moyens :
- 1. la voix
- 2. le toucher (caresser le cheval sur tout le corps et l'habituer au contact de la gaule)
- 3. l'expression corporelle et gestuelle
Exemple : le cavalier s'arrête et s'immobilise : le cheval s'arrête et attend. Un simple geste conventionnel le remet en mouvement.
Autre exemple : le cavalier fait face au cheval et, d'une simple pression sur le chanfrein avec le plat de la main, déclenche un reculer dans l'énergie et le calme.
Cette première étape est nécessaire à l'éducation du cheval sans brider la spontanéité, but qui sera recherché dans tout le dressage. Le cheval doit être heureux de travailler. Aussi ne faut-il jamais négliger la récompense (base de toute pédagogie). La complicité s'obtient par la subtilité et la réflexion.
IL NE FAUDRA JAMAIS CONFONDRE FERMETE ET BRUTALITE.
L'ignorance engendre la brutalité (Monsieur Baucher).
Le rond de longe ne peut jamais être assimilé à une salle de torture. Il peut servir de plage de défoulement et de jeu au cheval qui, néanmoins, se remettra au service du dresseur à sa demande.