Partie 1 : L'étude des allures

L’idée qu’il n’existe qu’une seule équitation : la bonne, restera une utopie tant que les allures ne seront pas clairement définies.

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Partie 2 : Méthode de a vers z

Partie 2Une méthode basée sur la diversité et qui s'adresse à tout passionné, quelque soit sa discipline.

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Partie 3 : Etudes diverses

Partie 3L'AEC se penche sur un sujet, une polémique, un auteur, ou un thème de l'équitation classique.

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1-TRAVAIL SANS ENRENEMENT

Ce travail s’effectue dans un rond de longe (espace circulaire gardé dont les dimensions moyennes varient entre 15 et 20 mètres). L’idéal serait une clôture amovible en fonction des exercices demandés et du degré de dressage du cheval. Plus tard, le travail monté pourra avoir lieu dans un rond de longe aux dimensions maximum (20 m de diamètre).

Les exercices doivent se succéder dans un ordre progressif :

1. le sens de la marche

2. l’allure

3. l’immobilité 

4. les étirements

5. le saut en liberté et ensuite...

6. la spécialisation

7. L’objectif principal est d’établir une confiance réciproque entre le cavalier et le cheval durant toute l’évolution du travail.

=> Les moyens :

  1. la voix
  2. le toucher (caresser le cheval sur tout le corps et l’habituer au contact de la gaule)
  3. l’expression corporelle et gestuelle

 

Exemple 1 : le cavalier s’arrête et s’immobilise : le cheval s’arrête et attend.  
Un simple geste conventionnel le remet en mouvement.

Exemple 2 : le cavalier fait face au cheval et, d’une simple pression sur le chanfrein

avec le plat de la main déclenche un reculer dans l’énergie et le calme.


Cette première étape est nécessaire à l’éducation du cheval sans brider la spontanéité, but qui sera recherché dans tout le dressage.

Le cheval doit être heureux de travailler. Aussi ne faut-il jamais négliger la récompense (base de toute pédagogie).

 

La domination s’obtient par la subtilité et la réflexion.

IL NE FAUDRA JAMAIS CONFONDRE FERMETE ET BRUTALITE

L’ignorance engendre la brutalité (François Baucher).


Le rond de longe ne peut jamais être assimilé à une salle de torture.
Il peut servir de plage de défoulement et de jeu au cheval qui, néanmoins, se remettra au service du dresseur à sa demande.

 

 rond de longe

2-TRAVAIL A LA DOUBLE LONGE

Les exercices sont identiques au travail sans enrênements mais on cherche le perfectionnement de la cadence, de l’équilibre, de la flexibilité et de l’impulsion.

Le toucher de gaule, dont il est déjà question dans le premier paragraphe, sera plus précis (toucher de la nuque, du garrot, des hanches…).

L’embouchure recommandée est le filet grâce auquel on pratiquera la décontraction des mâchoires.
Dans le travail à la double longe, le surfaix ne s’impose pas mais se révèle souvent utile.

 

 

Ceci ne figure pas dans la gamme des exercices classiques mais la complicité qu'il nécessite entre l'homme et le cheval peut contribuer largement à faciliter les divers rapports exigés par l'Art Equestre. 

 

3- TRAVAIL AUX LONGUES RENES : voir aussi article dans la partie 3 : études diverses.

 

Bien plus qu'un outil permettant de varier le travail quotidien, les longues rênes constituent un élément pilier dans la complémentarité du travail monté et du travail à pied.

En aucun cas, l'écuyer ne doit négliger les bases précédemment inculquées à son élève, à savoir : le travail en liberté dans le rond de longe, le travail aux doubles longes et le travail à pied. Il doit savoir tirer parti de ces différentes techniques à tout moment en fonction de l'avancement du dressage et des corrections gymniques à effectuer.

On parle beaucoup des longues rênes mais peu de « cavaliers » s'y attellent vraiment sur du long terme, ne voyant pas toujours le parti à en tirer (en plus du plaisir et de l'intérêt certain de voir évoluer son cheval à côté de soi). Ce travail demande beaucoup de constance et de volonté mais récompense énormément aussi par la « conversation » que l'on a constamment avec son élève.

Les longues rênes affinent le tact équestre : la main s'adoucit, les gestes se font plus précis et « l'écoute » devient quasi permanente... quel plaisir !

L'apprentissage doit être progressif :

  • la conduite, la tenue des rênes dans chaque main, l'ajustage adéquat de celles-ci à la bonne hauteur dans l'anneau du surfaix (variations en fonction du cheval et du travail recherché!)
     
  • l'aide de la gaule et le "toucher" précis suivant l'exercice demandé