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 Dessin au crayon réalisé par Ellen Van Wesepoel - 2014

 

Chacun se dit tenant de la légèreté, mais fol qui s’y repose. Rien n’est plus commun que le nom, rien n’est plus rare que la chose.

Ce vil plagiat, (puisse Monsieur de la Fontaine me pardonner) fait comprendre en peu de mots et avec un certain sourire combien il faut rester prudent concernant la vulgarisation de la légèreté vraie et idéale.

La légèreté, oui, mais quelle légèreté ?

 

La haute école, CELLE DE L'AVENIR surtout, est la base même de l'équitation, et non pas son couronnement...

Gustave Le Bon

  

L'Equitation de tradition française est synonyme de légèreté.

 

Le terme "légèreté" est autant employé dans la littérature équestre que le mot "frites" en Belgique...A la différence près que les belges savent de quoi ils parlent...

 Cette BOUTADE à la belge m'a été inspirée par le très français remarquable philosophe Gustave LE BON qui écrivait il y a 100 ans : Le "cheval léger" est une notion aussi vague que celle de la température avant l'invention du thermomètre.

 Que c'est beau! ...Que c'est vrai... comme cela reste d'actualité...merci Monsieur LE BON,  vous aurez été un visionnaire autant pour les choses de l'Equitation que pour l'évolution du monde. (Il faut lire "la psychologie des foules" dont vous êtes le remarquable auteur.)

 Chacun décrit la légèreté à sa façon, comme cela l'arrange, bien souvent en se retranchant derrière des citations d'auteurs . 

 Pour définir la légèreté, on cite Baucher le matin, Beudant l'après-midi...demain, on citera La Guérinière...après-demain, Steinbrecht ou l'un ou l'autre des auteurs contemporains sans se soucier des DISSENSIONS qui ont existé ou qui existent entre eux.

 

Avant de se risquer à citer l'un ou l'autre auteur, vous avez intérêt à savoir de quoi vous parlez!

 

Question : et si la légèreté n’avait jamais encore été définie tout simplement par manque d’analyse des allures de base?